Notre société est marquée par un racisme structurel et quotidien - dans les villes, dans les campagnes, dans les camps. Jusqu'à la Méditerranée et au-delà. L'antiracisme est une composante inhérente aux luttes pour le droit à la migration, mais n'est pourtant souvent pas pris en compte - c'est ce que nous voulons changer, surtout si l'on considère que la plupart des personnes militant à Sosf n'ont pas d'histoire d'immigration et ne subissent pas de discrimination raciale.
«Plus de 600 personnes sont mortes ce jour-là, mais le massacre de Pylos n’est pas un événement isolé. Il est la conséquence de la politique migratoire mise en place par l’Union européenne». C’est par cette citation que commence une brochure de l’«Assemblée ouverte contre la violence frontalière Lesbos».
Il s’agit maintenant plus que jamais de «s’opposer à la stratégie des propos alarmistes et à l’attitude méprisante de l’UDC», écrit un membre du comité de Solidarité sans frontières juste après les élections du 22 octobre.
Sosf fait partie de la délégation internationale et sera présente en tant qu’observatrice à l’audience du 29 septembre au Tribunal criminel d’Istanbul
Le 29 septembre 2023, une importante délégation internationale se rendra à Istanbul pour la nouvelle audience du procès contre Pinar Selek : des personnalités politiques, académiques, de la société civile, des avocat·es et des militant·es seront présent·es physiquement pour soutenir la sociologue, écrivaine et militante de Turquie exilée en France.
La participation plutôt que l'exclusion : surmonter le racisme et la précarité grâce à une politique migratoire solidaire et porteuse d'avenir
Conférence et mise en réseau du mouvement d'asile et de migration - 23.09.2023
Maison des générations de Berne - 12h00 à 17h30
Peut-être Marco Chiesa confond-il le Parlement avec un panneau publicitaire? Sa motion « Non à une Suisse à 10 millions », qui reprend leur slogan phare, est en fait une coquille vide. Elle demande une application de l’initiative populaire contre l’immigration « de masse », alors que la loi d’application existe depuis plusieurs années et qu’elle s’oriente déjà entre les revendications racistes de l’UDC et le respect des traités internationaux conclus par la Suisse.